En prévision de la campagne d'été 2021-2022 et du premier raid vers Concordia, une opération de transfert de gasoil entre les cuves de la piste du Lion et les cuves de Cap Prud'homme est en cours.
Elle va se dérouler pendant quelques semaines en fonction des conditions météorologiques, et de la qualité de la glace de mer sur les 6,2 kilomètres de la piste tracée sur le trajet prévu.
Vu de DDU de D3 sur le continent © Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
Il a fallu au préalable aller chercher des cuves vides de 12 m2, stockées à D3 sur le continent.
Les cuves de 12m3 à D3 © Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
Pour descendre ces cuves en toute sécurité compte tenu de la pente raide entre D3 et le niveau de la mer, un tracteur Challenger et une dameuse ont été mobilisés.
© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
Le tracteur tracte la cuve et la dameuse la retient pour éviter qu'elle ne glisse par le travers.
© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
La descente vers la banquise se fait à 6 km/heure de moyenne, en gardant les élingues qui retienne la cuves bien tendues.
© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
Une fois sur la glace de mer, il faut retourner chercher une seconde cuve pour faire un attelage de deux citernes vides à tracter vers la piste du Lion pour remplissage.
Les conducteurs : Nathan et Sébastien © Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
Sébastien et l’attelage de 2 cuves vides © Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
Les cuves de la piste du Lion sont vidées en partie afin que L'Astrolabe puisse les utiliser lorsqu'il viendra livrer à quai le gasoil lors de la prochaine campagne d'été.
La piste de Lion © Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
Une fois arrivées au Lion, les cuves sont confiées aux pompistes qui les remplissent en se relayant.
Alex © Nathan CELLE - Institut Polaire Français |
© Sébastien JULLIEN-PALLETIER - Institut Polaire Français |
Nicolas, Raphaël, Alex et Nathan © Nathan CELLE - Institut Polaire Français |
Pour le retour vers D0, le Challenger ne tracte qu'une seule cuve de 12m3 remplie à la fois. Il effectue donc plusieurs voyages pour déposer 6 cuves pleines par journée.
© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français |
Le lendemain, les cuves sont vidées par les pompistes dans les citernes de stockages de Cap Prud'homme.
Au total, il va falloir transférer près de 600 m3 de gasoil dans les semaines qui viennent.
Bonjour
RépondreSupprimerDe belles manips techniques récurrentes même si 600m3 de gasoil, c'est énorme et pourtant bien nécessaires pour les bases, tant qu'il n'y a pas d'autres possibilités de moyens d'énergie.
Extraordinaire manipulation.
RépondreSupprimerBravo à tous
Jacques