Objectif du projet IPEV SEIS-ADELICE: étudier la dynamique du glacier de l’Astrolabe en Terre Adélie en enregistrant la sismicité glaciaire induite par la fracturation du glacier, son glissement basal et latéral, l’activité hydrodynamique sous-glaciaire et ses interactions avec l’océan sur lequel il flotte.
Pour la campagne d’été de janvier 2023, l’objectif était de déployer un réseau de nodes sismologiques sur la ligne d’échouage du glacier de l’Astrolabe (le lieu où il passe de posé sur le continent à flottant sur l’océan).
Le déploiement du réseau de 50 capteurs sur une surface de 2x2 km2 sur la ligne d’échouage du glacier a nécessité un travail en 2 cordées de 3 personnes durant 3 jours. Démontage du réseau et récupération des nodes après 3 semaines d’enregistrement.
Dépose hélicoptère du matériel et des personnels sur le glacier de l’Astrolabe. |
Cheminement sur le glacier de l’Astrolabe, encordés avec Pierre Rizzardo, guide de haute montagne. |
Après installation, chaque node enfoui dans la glace est localisé par GPS mais également par deux bambous ancrés dans la glace. |
Carte du réseau de 50 nodes SEIS-ADELICE et des 2 stations large bande (AST11 et AST12) déployés en janvier 2023, au-dessus de la ligne d’échouage du glacier (lignes rouge et orange, selon deux modèles). Les stations GNSS du projet DACOTA (PI E. Le Meur) sont indiquées en bleu et suivent les déplacements horizontaux et verticaux du glacier depuis plus d’une décennie.
Carte d’ensemble du réseau sismologique SEIS-ADELICE, avec les stations large bande sur la glace stable autour du glacier (en rouge) et le réseau temporaire de nodes sur sa ligne d’échouage (jaune).
Sont également prévues en 2023 l’installation de deux stations large bande sur les ilôts Gouverneur et Curie pour compléter le dispositif.
En mer, un petit réseau de stations sismologiques sous-marines (OBS) a été déployé entre les île du Lion et Curie au Nord de DDU (OBS1 à 4).
Texte et photos : Guilhem BARRUOL, CNRS/IGE Grenoble
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