La station franco-italienne Concordia, une des trois seules stations permanentes à l’intérieur du continent antarctique, avec la russe Vostok et l'américaine Amundsen-Scott, a été activée en 1997 et a connu son premier hivernage en 2005.
Jean-Luc GUILLIGAY/Institut Polaire Français |
Située à 3233 mètres d'altitude et 1145 kms de distance de la côte, elle est exclusivement ravitaillée par un raid terrestre qui opère 2 à 3 fois par an, entre novembre et février seulement. Dimanche 10 janvier, le second et dernier raid de la saison 2021/2022 est parti de sa base de départ, la station Robert Guillard, située sur le continent, à 5 kms de DDU.
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Après le dernier briefing, il est temps de se dire au revoir pour les 10 personnels partants dont un médecin (Anaïs au centre en blouson bleu clair). Solidarité polaire oblige, un comité de soutien les accompagne jusqu'au départ.
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Pour tirer les 600 tonnes des trois convois, l'engin moteur du raid c'est le Caterpillar Challenger 85, modifié et adapté aux conditions polaires.
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Avant de rouler, il faut tracer la route dans le grand désert blanc. C'est le job du pilote de la dameuse Kässbohrer qui doit suivre une trace GPS définie à l'avance pour éviter les zones de crevasses notamment.
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Les trois convois peuvent alors s'élancer les uns derrières les autres, plusieurs "Challenger" étant nécessaires pour chacun d'entre eux afin de disposer de la puissance nécessaire.
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Reliés entres eux, les tracteurs prennent leur rythme de croisière de 10 km/h, à raison de 10 heures de conduite par jour.
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Il faudra donc entre 10 et 12 jours selon les conditions météorologiques et les incidents techniques, pour rejoindre la station Concordia.
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Les convois se composent de citernes pour le carburant......
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....de modules de vie (dortoir, sanitaire, coin repas, "bureau").....
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....et de containers pour les matériels technique comme scientifique, la nourriture et les matériaux nécessaires à la station, le tout monté sur skis pour être tractés.
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Comme un convoi de chariots de la grande époque de la ruée vers l’ouest américain, nos aventuriers des temps modernes s'élèvent vers les sommets du plateau Antarctique, avec le grand désert blanc comme seul horizon.
Jean-Luc GUILLIGAY/Institut Polaire Français |
Le soir, nos "convoyeurs de l'extrême" formeront le bivouac pour entretenir et réparer si besoin les engins, puis se restaurer et enfin seulement se reposer. Hommage aux "anciens" qui ont écrit les pages de la présence française en Antarctique et à ceux qui s'inscrivent dans cette lignée.
Merci beaucoup pour ce blog et qui permet aux terriens ordinaires d'être un peu parmi vous dans cette expérience de vie exceptionnelle sur le grand continent blanc. Bravo à tous les campagnards et tous les hivernants pour leur magnifique engagement.
RépondreSupprimerDom P.
Merci Jean Luc pour les photos
RépondreSupprimerBéa
C'est très émouvant pour moi de voir ces photos car Élisa est actuellement sur ce Raid...Dans quelques jours ce sera l'arrivée à Concordia, fabuleux moment de rencontre entre ces humains du bout du monde.
RépondreSupprimerHélène
Une sacrée prouesse logistique et humaine effectivement, ce raid du bout du monde polaire.
RépondreSupprimerMerci pour les photos qui nous permettent de suivre le parcours, ou tout du moins le départ du convoi.
J'avoue que d'avoir deux de mes fils en Terre Adélie est exceptionnel. Deux mécanos, Quentin, sur le raid et Nathan sur DDU . J'en suis fière et très émue.
Merci pour ce reportage photos/ recit, qui nous donne à goûter un peu ce raid fantastique depuis notre place terrienne en métropole!
RépondreSupprimerBravo à Jean-Luc pour ses photos.
LaëM
Merci pour ce magnifique reportage photos qui nous donne à goûter cette aventure depuis la métropole.
RépondreSupprimerBravo à Jean-Luc pour ses photos !
Merci à tous pour votre travail et d'alerter le monde sur les dégâts de la planète que nous occasionnons .
RépondreSupprimerMerci à Jean Luc pour ce reportage sur cette traversée du désert blanc.