jeudi 10 février 2022

La troisième dimension en terre Adélie

L'hélicoptère est indissociable de la base polaire Dumont d'Urville. Chaque été, un hélicoptère au moins, est présent depuis la première rotation de l'Astrolabe (R0) et y demeure jusqu'à la dernière (R4). Depuis quelques années, c'est la société Canadian helicopters qui est titulaire du marché.

Audrey A./Marine Nationale/ Institut Polaire Français

Michel le pilote français, en plein briefing avec la Marine Nationale : une solide expérience en l'Antarctique et presque 14.000 heures de vol au compteur...

Audrey A./Marine Nationale/Institut Polaire Français

 Serge, le mécanicien canadien et son accent chantant...

Audrey A./Marine Nationale/Institut Polaire Français

L'hélicoptère, produit par "Airbus Hélicoptère", est de type Écureuil B3, le plus puissant de la flotte. Il peut soulever jusqu'à 1200 kg de charge externe.

Pauline MARCEL/Institut Polaire Français

Michel passe ses journées à survoler le glacier de l'Astrolabe et l'archipel de Pointe Géologie. Plus qu'un travail, une passion. Jamais blasé.

Pauline MARCEL/Institut Polaire Français

L'hélicoptère est utilisé pour toutes les activités, techniques, scientifiques comme logistiques. Ici, du transport de charges (une moto neige)....

Audrey A./Marine Nationale/Institut Polaire Français

 ....ou des futs de kérosène, entre la piste du lion où ils sont livrés par l'Astrolabe et la DZ basse, lieu de stationnement de l'aéronef.

Audrey A./Marine Nationale/Institut Polaire Français

Il est également utilisé pour transporter les scientifiques lors des sessions photos de comptage des manchots ou des opérations sur le glacier...

Lucien GOULET/Institut Polaire Français

....ou encore transporter le béton qui sert à couler les assises du nouveau bâtiment de glaciologie. L'hélicoptère en terre Adélie, c'est la "bête de somme" qui permet de déplacer le fret et les personnels entre la piste du lion, la base basse et la base haute, entre les sites de Dumont d'Urville et de Robert Guillard lorsqu’il n'y a plus de banquise.

Nicolas PERNIN/Institut Polaire Français

"India Victor" au décollage sur la DZ de la base haute. Au milieu des bâtiments, la vie extérieure s'interrompt temporairement pour assurer la sécurité.

Serge BEGON/Institut Polaire Français

C'est enfin le moyen de rejoindre le brise glace lorsque celui-ci n'est pas accosté au quai du lion. C'est parfois le dernier regard des partants, l'ultime coup d’œil.... mais quel coup d’œil !

Serge BEGON/Institut Polaire Français
 

2 commentaires:

  1. Lectrice e_assiDDU14 février 2022 à 07:41

    Merci M. DISTA.... C'est sympa de comprendre ce qui se passe à DDU...

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  2. Bravo aux pilotes et à tous pour cette belle gestion

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