mardi 8 septembre 2020

Le retour du Käss !

Comme chaque année au mois de septembre vont avoir lieu les transferts entre la piste du Lion, sur laquelle sont stockés cuves à gasoil et containers, et la base annexe située au Cap Prudhomme (de son nom officiel "base Robert Guillard").

Ces opérations sont bien rodées, ainsi que le décrivait Hélène, la DisTA de la TA 68 il y a deux ans dans cet article.

Et c'est donc tout récemment que le Kässborher, une dameuse, a été ramené sur la base. Voilà de quoi être fier pour Corentin notre mécano et Pol le second de la Centrale.

Bien arrivés ! - Photo non créditée

 Regardons un peu la bête de plus près :

Et la voici à présent prête à être révisée !

Au loin, on distingue bien la piste tracée entre Prudhomme et Pétrels.


La suite des opérations est désormais lancée : retour du tracteur Challenger, qui sert à tracter les cuves ; préparation du site d'installation des cuves ; aménagement de la piste. Ensuite pourront débuter les opérations de transfert à proprement parler.
 
Cette année, c'est pas moins de 482m3 de gasoil qu'il faut transférer, qui seront ensuite acheminés à Concordia par le raid en novembre prochain. De quoi bien occuper tout le mois à venir !

2 commentaires:

  1. Le gasoil c'est une bien belle énergie fossile. Que font l'IPEV et les TAAF en terme de transition vers les énergies renouvelables? Le but de notre présence, probablement onéreuse, sur ces terres éloignées et quasi vierges étant la recherche atmosphérique et écologique, il me semble que limiter notre empreinte environnementale devraient être une des priorités de ces deux institutions publiques. Davantage d'informations sur ce thème témoigneraient des efforts menés sur place et en métropole, ainsi que d'une volonté de transparence vis à vis du public qui, après tout, finance ces opérations. Merci

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour,

    Rassurez-vous : limiter l'empreinte écologique des bases est effectivement une nécessité dont les TAAF et l'IPEV sont tout a fait conscientes. Des essais sont en cours et des projets sont portés par les deux institutions.

    Il faut cependant garder à l'esprit la contrainte majeure qu'est l'impératif de fiabilité absolue des systèmes de production utilisés, étant donné l'isolement total des bases (aucun accès possible pendant 8 mois).

    De plus, dans le cas de Concordia, les possibilités sont assez limitées actuellement : ensoleillement inexistant pendant de longs mois, vent modéré, pas de géothermie possible ; sans parler de la difficulté à maintenir des systèmes de production dans cet environnement extrême (-80°C !). Mais c'est aussi à cela que servent ces bases : faire progresser les techniques en conditions extrêmes.

    Si cela vous intéresse, vous pouvez lire cet article du Monde de février dernier qui parle notamment des efforts des États pour limiter l'impact de leurs installations. Pour le moment, les bases qui utilisent le plus les énergies renouvelables sont surtout des stations d'été récentes, notamment du fait de l'impératif évoqué ci-dessus :

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/02/24/dans-l-antarctique-les-stations-deviennent-les-porte-drapeaux-des-grandes-nations_6030670_1650684.html

    Merci à vous
    RG

    RépondreSupprimer