mercredi 17 mai 2017

Quelques repères dans cet océan de glace

Crédit Photo : Serge FUSTER
La base Dumont d'Urville perchée sur son caillou (l'île des Pétrels), repère rocheux dans cette immensité blanche et glacée.
Crédit Photo : Serge FUSTER

dimanche 14 mai 2017

Les photos d'Aurélien... (2ème partie)

Crédit photo : Aurélien ROUILLE
En complément des premières photos d'Aurélien publiées ICI, les clichés de ce jour sont consacrés à la colonie des manchots empereurs, en pleine activité en ce moment.
Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Crédit photo : Aurélien ROUILLE

vendredi 12 mai 2017

Une oeuvre de l'artiste C215 à DDU

A l'occasion du tournage de la série de reportages diffusés sur TF1 et LCI en début d'année, les deux reporters accueillis à DDU, Michel IZARD et Bertrand LACHAT, ont offert à la base un tableau du célèbre artiste Christian Guémy, connu sous le nom de C215.
Michel IZARD et Bertrand LACHAT
Ce tableau, réalisé sur une plaque métallique, est un portrait de Paul-Emile VICTOR.
Crédit photo : Serge FUSTER
La dédicace, au verso - Crédit photo : Serge FUSTER
Crédit photo : Bertrand LACHAT
Crédit photo : Bertrand LACHAT
Malgré les travaux toujours en cours, il a été accroché dans le séjour et les hivernants peuvent profiter de cette oeuvre lumineuse et envoûtante.
Crédit photo : Serge FUSTER
C215 est un artiste parisien de la scène "street art", maître dans la technique du pochoir et qui réalise habituellement ses œuvres dans la rue, d'où il puise une bonne partie de son inspiration.
C215  - Crédit photo : Bertrand LACHAT
Pour en savoir plus sur l'artiste : https://c215.fr/

mardi 9 mai 2017

"Chasse neige" sur la manchotière des empereurs

Le phénomène dit de "chasse neige" se caractérise par le déplacement des flocons de neige par le vent.
Crédit photo : Elodie SCHLOESING
Les flocons se déposent sur la glace mais ne se fixent pas car les températures sont trop froides et l'humidité très faible. La neige est à la fois très dure et très légère (C'est l'inverse d'une neige collante et lourde, lorsque les températures sont proches de zéro.)
Crédit photo : Elodie SCHLOESING
Ces flocons très légers sont soufflés par le vent et tourbillonnent sous le soleil.
Crédit photo : Elodie SCHLOESING
La poésie de ce phénomène a très bien été captée par Élodie, qui travaille tous les jours sur la manchotière des empereurs, et qui nous propose ces très belles photos. 
Crédit photo : Elodie SCHLOESING
Au dernier comptage (voir ICI pour la technique de comptage) de la première semaine de mai, la manchotière comptait 8634 individus, environ 200 de plus que l'année dernière à la même époque. 
Crédit photo : Elodie SCHLOESING
Vous pouvez retrouver Élodie sur son blog : boucleeantarctique.wordpress.com

lundi 8 mai 2017

Cérémonie de commémoration de la victoire du 8 mai 1945


C'est par un temps relativement doux (-14°C) et légèrement neigeux que s'est déroulée la cérémonie de commémoration de la victoire du 8 mai 1945.
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD
A 11h30 ce matin, après la levée des couleurs au son de La Marseillaise, le chef de district a lu le message du secrétaire d’État auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants. 
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD


A l'issue de la cérémonie, les participants se sont retrouvés au séjour pour partager une coupe de champagne.
Crédit photo : Vincent TEROL


samedi 6 mai 2017

Les givrés de course à pied...suite.... (trail sur la glace de mer)

Quand on aime courir, on trouve toujours des solutions....
Les microcrampons sur les chaussures de Serge....Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD
Par exemple en Antarctique, il suffit d'adapter aux chaussures de running des petits crampons destinés normalement aux bottes de marche.
Les mêmes sur les chaussures d'Alex - Crédit photo : Serge FUSTER
La glace est dure comme du verre et légèrement bosselée. La neige n'y accroche pas car elle est soufflée par le vent.
Mais avec ces micro-crampons, l'adhérence est très correcte et permet de courir sans problème.
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD





La possibilité de courir sur la banquise offre de nouvelles perspectives de parcours, comme le tour de l'île des Pétrels (un petit tour et un grand tour pour un total de 10 km)...
Tour de l'île des Pétrels
...ou bien un aller/retour DDU - Cap Prudhomme, de 11 km en partant de la base haute (départ et arrivée au séjour).
DDU - Cap-Prudhomme

Serge en route vers Cap Phrudhomme, face au vent....Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD


Alex à l'aller vers Cap Prudhomme, toujours face au vent glacé... - Crédit photo : Serge FUSTER
La difficulté principale est le vent glacé qui descend du plateau continental. Ce jour là, il soufflait entre 40 et 60 km/h, ce qui est la limite supportable pour la course compte tenu de la température.
Il faut également courir avec un sac "banquise", sac à dos contenant une trousse médicale, des vêtements de rechange, des chaufferettes et une corde. Il est obligatoire pour toute sortie sur la glace de mer.
Serge sur le retour, la radio à la main - Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD







Une pause selfie ...- Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD
Malgré les difficultés liées aux conditions climatiques, la récompense est toujours au rendez-vous avec un paysage grandiose et une lumière magique. 
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD



jeudi 4 mai 2017

Les photos d'Aurélien (1ère partie)

Aurélien est arrivé le 1er mars dernier avec la rotation (R4) de l'Astrolabe. C'est notre cuisinier pour l'hivernage et c'est aussi un passionné de photos.

Vous pourrez découvrir au fil de ce blog ses différents clichés.
Il utilise un appareil photo CANON 660D et trois objectifs : un 10-18 mm, un 18-55 mm et un 55-250 mm.

Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Félix (membre de l'équipage du Pangea) et Mike HORN escortant l'Astrolabe au départ du port d'Hobart (départ R4 2017)....

Crédit photo : Aurélien ROUILLE
A bord de l'Astrolabe, lors du voyage aller...
Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Sur la banquise...
Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Crédit photo : Aurélien ROUILLE

Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Crédit photo : Aurélien ROUILLE


Crédit photo : Aurélien ROUILLE

Aurélien ROUILLE - Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD

mardi 2 mai 2017

Une tempête catabatique

Ces deux derniers jours, (la météo nous avait bien alerté), nous avons subi une tempête catabatique. Des vents violents de sud, avec de la neige soufflée rendant la visibilité nulle malgré le grand soleil au dessus de la côte.

Stéphane COTTEREAU, chef de district de la 64ème mission (2013-2014), avait réalisé quelques schémas pour les hivernants illustrant le phénomène des vents catabatiques.
Je les reprends ci-dessous avec son autorisation.





1) Sur la côte, échauffement rapide du sol sous l’action du soleil dont la température s’élève plus vite que celle de l’eau.

L’air chauffé s’élève, aspirant l’air au niveau du sol en provenance de la mer ou de la banquise.

2) Sur le continent, les masses d’air froides dévalent les pentes du continent, rencontrant de l’air moins froid, donc moins dense et accélérant donc sous la double action d’un gradient de pression horizontal et de la gravitation.
Le front de brise « stoppe *» le déferlement du vent catabatique. 

* La brise en s’élevant va détruire la structure thermique associée au vent catabatique, créant des tourbillons qui vont mélanger l’air et créer une zone d’instabilité 







Le vent déferle sur le côté puis s’étale dans les 3 dimensions et ralentit, bloquant l’arrivée du vent en amont qui en s’élevant, rompt la stabilité des couches d’air, créant un mur de neige.
Crédit photo : Serge FUSTER
Ce phénomène peut être accentué si un anticyclone fait pression sur le continent pour écouler les masses d’air vers les côtes 


Quand la brise s’arrête (ex : tombée de la nuit ou quand une dépression au large « aspire » l’air de la côte) ou plus généralement quand rien n’empêche le catabatique de s'écouler sur les côtes, les vents catabatiques peuvent s’écouler au dessus de la mer (ou de la banquise) à des vitesses pouvant atteindre 300 km/h.

Le souffle d'un vent catabatique au coucher du soleil - Crédit photo : Aurélien ROUILLE
Aujourd'hui à 11 heure ce matin, la tempête s'est calmée une dizaine de minutes. Le ciel s'est complètement dégagé et le soleil est réapparu (plus de neige soufflée).
Mais le phénomène est particulièrement traître car la vitesse du vent est repassée en moins d'une minute de 65km/h à 190km/h... Le graphique ci-dessous, fourni par l'équipe météo France de DDU, fait apparaître les relevés de vitesse de vent pendant les deux jours de tempête et la dernière bourrasque à 190,8 km/h.
Source : Météo France
Ce dernier événement extrêmement violent n'a duré que quelques minutes mais plusieurs hivernants se sont fait surprendre, heureusement sans conséquence.
Cet phénomène brutal s’appelle le phénomène de Loewe.