jeudi 28 octobre 2021

Premier vol de la campagne d'été 2021-2022

Après 8 mois d'isolement, les hivernants de la TA71 ont accueilli hier mercredi 27 octobre les premiers visiteurs.

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

C'est par avion, en provenance de la base italienne de Mario Zucchelli (MZS), que les 18 passagers sont arrivés.

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

La piste a été minutieusement préparée par Sébastien, le responsable technique hivernant, avec un dernier passage de la niveleuse tractée de 5h à 9 h du matin...

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français
 

Seb, Serge, Nathan, Alex © Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

 ... et le comité d'accueil, composé de Sébastien (responsable technique), Serge (chef de district), Nathan (mécanicien et pompier lourd), Alex (chef centrale et pompier lourd) et Thomas le médecin (qui prenait les photos pour cet article), était fin prêt.

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français
 
© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Les passagers ont débarqué sur la piste D10 après un long périple, qui les a conduit de Paris à Hobart où ils ont effectué une quatorzaine, puis de Hobart à MZS en A319, et enfin de MZS à DDU en Basler.

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Puis du fret a été embarqué à bord, le plein effectué par le mécanicien de l'avion et un décollage dans la foulée.

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Le transfert de 11 passagers vers la station Robert Guillard et de 7 passagers vers DDU s'est effectué à l'aide des dameuses, d'un tracteur et d'une grande remorque.

Un deuxième vol est attendu aujourd'hui 28 octobre avec 12 passagers supplémentaires.

samedi 23 octobre 2021

Les photos de Thomas (2ème partie)

Vous pouvez retrouvez ci-dessous la deuxième sélection de clichés du Dr Thomas MOUGEOT (1ère partie ici : https://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2021/07/les-photos-de-thomas-1ere-partie.html )

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français
 
© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

lundi 18 octobre 2021

Préparation de la piste aérienne D10

Située sur le continent, à environ 10 km à vol d'oiseau de la base Dumont-D'Urville, la piste aérienne D10 est tracée sur le glacier.

Elle mesure 1220 m de long pour 90 m de large.

© Armand PATOIR - Institut Polaire Français

A la fin de chaque hivernage, une à deux semaines avant l'arrivée du premier vol en provenance de la station italienne Mario Zucchelli, la piste doit être remise en état.

© Sébastien JULLIEN-PALLETIER - Institut Polaire Français

Le stock de kérosène doit être déneigé... 

© Sébastien JULLIEN-PALLETIER - Institut Polaire Français
 
 ... tout comme l'abri météo, qui est ensuite tracté pour être déposé sur une zone aplanie.

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

Laura et Mickaël, de l'équipe Météo-France, s'affaire ensuite à réinstaller les capteurs et panneaux solaires  pour que la station de la piste soit opérationnelle et que les données mesurées puissent être transmises en continue via un signal radio à DDU.

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

A cet effet, un mât météo de 10 mètres doit être érigé dans les règles de l'art.

Pendant ce temps là, Sébastien et Nathan s'occupe d'aplanir la piste à l'aide de divers engins et de créer la zone de parking.

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

La glace irrégulière est au préalable cassée par le passage d'un dameuse et d'un tracteur Challenger. 

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

Il faut ensuite égaliser et aplanir la piste par de nombreux allers retours du tracteur seul, puis ensuite avec une niveleuse tractée, appelée également "groomer".

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

L'objectif est d'obtenir une surface plane et sans bosse.
Il faudra revenir plusieurs jours d'affilée afin d'obtenir le meilleur résultat possible, et repasser les engins avant et après chaque utilisation ou épisode de vent/neige.

A la fin de la première journée, le montage des équipements météorologiques est terminé, ainsi que la première étape de préparation de la piste.

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

Sur le chemin du retour...

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

...le paysage à perte de vue permet d'observer la formation de la jeune glace au loin sur les zones ayant précédemment débâclées.

© Laura CHATEIGNER - Météo France/Institut Polaire Français

jeudi 14 octobre 2021

Début des "manipes phoques"

Comme chaque année au mois d'octobre, la population de phoques de Weddell de l'archipel de Pointe Géologie fait l'objet d'un suivi par le programme 109 "Ornithéco".

© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

C'est donc Camille qui organise les sorties des hivernants, mobilisés pour l'occasion. Certains groupes font du recensement et d'autres du "transpondage".

Des manchots Empereur croisés sur le chemin © Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Il s'agit d'équiper les phoques d'une petite puce électronique (transpondeur) qui permet de les identifier et de les retrouver ensuite lors de leurs déplacements le reste de leur vie.
 
© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Une fois un phoque repéré, il est pris en photo.
 
© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Il est ensuite approché pour vérifié à l'aide d'un détecteur si il est déjà équipé d'une puce.
 
© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Si ce n'est pas le cas, il faut lui glisser une grande capuche sur la tête, à la fois pour le calmer et protéger les manipeurs d'éventuelles morsure.
 
© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Il faut également immobiliser le veau, si il y en a un, afin qu'il ne perturbe pas la manœuvre en se rapprochant de sa mère.
 
© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Une fois le phoque immobilisé, Camille lui injecte la petite puce électronique sous la peau (comme pour les chats et chiens chez le vétérinaire).
 
© Thomas MOUGEOT - TAAF/Institut Polaire Français

Les photos ont été prises par Thomas, le médecin de la base Dumont-D'Urville, qui participait à la "manipe" ce jour là.
 
Thomas - médecin de DDU © TAAF/Institut Polaire Français

Les opérations de contrôle et de transpondage vont se dérouler tout le printemps et l'été, tant que les phoques sont présents dans l'archipel.

En moyenne, 70 phoques (tous âges confondus) sont comptés chaque année dans l'archipel mais cela peut varier beaucoup d'une année sur l'autre (de 40 à 230 environ). Il y a environ 5 à 6 femelles par mâle et entre 20 et 50 veaux naissent chaque année.

mardi 12 octobre 2021

Les manchots Adélie sont de retour

Les premiers campagnards d'été arrivent à DDU, et il s'agit des manchots Adélie.

© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français

Depuis quelques jours, les premiers individus ont été aperçus autour de l'île des Pétrels.

© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français

Petits et nerveux, ils ne se laissent pas impressionner par les placides manchots Empereur...

© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français

Les plus téméraires se sont déjà installés à proximité des cailloux toujours recouverts par la neige, au milieu de la base Dumont-D'Urville. Dans quelques jours, ils seront des centaines puis des milliers à reprendre possession des lieux pour l'été.

dimanche 10 octobre 2021

La banquise diminue, la mer se rapproche...

Après quatre jours de mauvais temps, le paysage enfin redevenu clair aujourd'hui révèle une nouvelle diminution de la surface de la banquise au large de Dumont-D'Urville.

© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français

Sur la photo ci-dessous, on peut apercevoir le rocher du débarquement de nouveau en pleine eau, alors qu'il était accessible à pied il y à huit jours.

© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français

La mer s'est rapprochée de DDU, et la polynie n'est plus qu'à 1,5 km environ de l'extrémité  nord ouest de la piste du Lion.

© Serge FUSTER - TAAF/Institut Polaire Français