mercredi 24 mai 2017

Le semi-marathon des glaces

La météo était prometteuse, avec un vent faible annoncé (de 10 à 20 nœuds ) et une température de -18°C, plutôt douce pour la saison.
Une affiche apposée la veille au séjour pour attirer les candidats...



          ...mais finalement seuls deux inscrits (les habituels givrés de la course) pour participer à cette épreuve de 21 km, qui s'apparente plus à un trail compte tenu des conditions particulières : sacs à dos avec équipement de secours et ravitaillement, terrain au profil varié (glace dure, neige molle/dure, glace stratifiée friable).
Crédit photo : Serge FUSTER
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD
Le public était au rendez-vous, quoique peu nombreux et relativement dubitatif....

Le tour des icebergs - Crédit photo : Serge FUSTER
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD
Les paysages, quant à eux, sont toujours aussi merveilleux dans la lumière rasante d'hiver...

Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD
Devant le chaos de glace généré par le glacier - Crédit photo : Serge FUSTER
La pause ravitaillement (6 min), après 16 km de course, a été finalement le moment le plus difficile car le fait de s'arrêter et de retirer les moufles pour boire et manger nous a fait cruellement ressentir le froid. Repartir a été un soulagement, notamment pour les mains...
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD

Le parcours de 21,2 km s'est limité à la zone 2 du périmètre de sécurité dans l'archipel de la Pointe Géologie. Les points les plus espacés correspondent aux zones de progression plus difficiles donc plus lentes (neige molle, glace stratifiée).
Le parcours de 21,2 km
Le profil de la course
Les manchots empereurs, eux, repartent vers l'océan à plus d'une centaine de kilomètres de DDU...
Crédit photo : Alexandre FLOUTTARD

4 commentaires:

  1. Givré dehors, mais un peu givrés aussi dans la tête quand même !!! Même si vous êtes très protégés (nez, mains, pieds) est-ce vraiment bon pour le corps de courir autant avec ces températures ?! Bravo quand même à vous 2 car quel que soit le "vainqueur" de ce semi-marathon, vous avez le mérite de le faire.....pas beaucoup de courageux pour courir à DDU !!!
    Bonne journée fériée pour vous aussi peut être!
    A bientôt

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    1. Paradoxalement, le pieds ne sont pas particulièrement protégés. Juste des chaussures de running normales, une paire de chaussettes et des crampons légers. Le fait de courir implique que les pieds ne sont presque pas en contact avec la glace et le froid ne se propage pas (par conductivité directe en tout cas). Du coup, nous n'avons jamais froid aux pieds, tant que l'on se s'arrête pas bien sûr... Quant au "vainqueur", c'est toujours l'équipe (le binôme cette fois ci) car on ne court jamais tout seul sur la banquise pour des raisons de sécurité.

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  2. Bravo aux deux givrés de l'Antarctique !!!

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