mercredi 26 septembre 2018

Un beau "cata"

Hier matin, sur le continent, un très beau mur de neige, généré par les vents catabatiques. 

Crédit photo: Nathalie JAMOT
Crédit photo: Nathalie JAMOT
Crédit photo: Nathalie JAMOT
Crédit photo: Hélène LARMET

Serge, mon prédécesseur, avait fait ici un article très complet pour décrire le phénomène.

Ces vents chargés de neige s'accumulent régulièrement sur le continent, et rythment les possibilités de sortie: lorsqu'ils dévalent les pentes jusqu'à nous, de façon difficilement prévisible, la visibilité tombe et les vents deviennent très violents. On distingue parfois le ciel au-dessus de la lame de vent, en fonction de la hauteur de celle-ci, mais on ne voit pas le bout de notre nez.
Cata sur la banquise, vu depuis Pétrels, le 8 août dernier (crédit photo: Romain VERITE)
On estime la hauteur du "cata" d'hier, dans le vocabulaire DDUien, à près de 100 m. Si ces hauteurs ne sont pas exceptionnelles et ont été observées souvent en hiver, celui-ci était particulièrement dense et formé, et se détachait bien sur le ciel. Heureusement, il nous a cette fois finalement épargnés!

2 commentaires:

  1. Effectivement, beau spécimen de "cata". J'aurais juste une question très probablement naïve : Est-ce que les vents catabatiques sont plus fréquents en hiver qu'en été ou le contraire ?
    Mise à part cette interrogation, j'espère que vous allez tous bien et que le retour du Soleil vous a redonné un peu de pep's.
    Profitez bien des dernières semaines avant le retour de l'été et de l'arrivée de la relève.
    Bien à vous
    Pascale

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    Réponses
    1. Bonjour Pascale,

      La question n'est pas du tout naïve.
      De notre expérience terrain réduite, il est finalement assez dur d'établir une tendance: nous sommes fréquemment "dans le blanc" sans savoir s'il s'agit d'une "simple" dépression ou de catabatiques.
      C'est dans la littérature que nos météos ont trouvé la réponse: "l’étude de la climatologie du vent à Dumont d’Urville montre que les épisodes de vent fort liés aux phénomènes catabatiques sont plus fréquents durant les inter-saisons (mars-avril et septembre-octobre). Cette variation saisonnière laisse à penser que le forçage des vents catabatiques résulte de mécanismes de grande échelle, influencés par la circulation générale et circumpolaire notamment, lors des changements de saisons. "

      Le soleil domine toujours ici, pour le plaisir de tous... et permettant une intense activité des techniques et des scientifiques...

      Profitez bien également des balades en forêt automnales, les arbres nous manquent un peu!

      Bien à vous,
      Hélène

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